C’est dans le cadre d’une politique volontaire de renforcement de l’environnement, de la qualité de vie et de nature préservée, que la municipalité dacquoise a engagé, depuis depuis de nombreuses années un vaste programme de mise en valeur du Bois de Boulogne, site exceptionnel, voué à la détente, aux sports et aux observations pour tous les habitants de l’agglomération dacquoise, amoureux de la nature.
C’est au sein de ce site, face aux berges de l’Adour et à proximité des Thermes et de la Régie des eaux que l’U.S Dacquoise – bien connue par les amateurs de rugby – a instruit un practice de 24 postes dont 10 couverts en 1990, un putting-green et un pitching green et en a confié la gestion à Anthony Grenier, enseignant et golfeur professionnel sur le Tour Européen, le Challenge Tour et l’Alps.
Avec près de 140 membres pour l’association. L’objectif affiché est d’atteindre les 200 lorsque le parcours de 9 trous en pitch and putt sera opérationnel. Au-delà des chiffres, c’est un esprit convivial et sportif que la section golf de l’U.S Dacquoise essaye d’insuffler au practice du Bois de Boulogne. En outre, ce pitch and putt de 9 trous avec départs et greens en gazon synthétique permettra aux joueurs de se perfectionner dans le petit jeu, en attendant l’ouverture du 18 trous tant espéré, situé à 5 km du practice et du pitch and putt. Ainsi, l’U.S. Dax veut permettre à tous ceux qui veulent jouer de pouvoir le faire.
Au niveau sportif, le club profite de la présence permanente d’Anthony Grenier sur le practice, mais aussi de Tom Charpentier, en charge de l’école de golf. Le lieu est ouvert de 9h30 à 16h30, sauf le dimanche et le lundi matin. École de golf le mercredi.
[(Abonnement : 80 €. Seau de balles : 1,40 €.
Practice : 05 58 74 60 68
Leçons : 05 58 74 60 68 et 06 99 04 49 94 (Anthony)
)]
**Un parcours tant attendu…
L’arrivée promise d’un parcours de 18 trous ouvre donc de belles perspectives. Le littoral landais et le Pays basque ont beau avoir fait de la région une destination golfique prisée des amateurs, aucun parcours n’existait sur le territoire de l’agglomération dacquoise, qui comptabilise 1400 licenciés malgré quelques projets initiés il y a une vingtaine d’années et qui ont vite avorté. Or, tout équipement golfique accroît sensiblement l’attractivité économique du territoire desservi, conforte le tourisme d’affaires et offre des loisirs adaptés aux habitants et aux curistes. Ce qui intéresse évidemment au premier chef la station thermale qu’est Dax.
[(De plus, Dax, ville de cure, peut sûrement attirer une clientèle de curistes-golfeurs.)]
Après l’échec de la construction d’un golf à Saint-Paul-lès-Dax, la société Sobrim, filiale immobilière du groupe basque Etchart s’est, depuis 2005, lancée dans un projet sur les communes de Dax, Tercis et Oeyreluy. Dix ans plus tard, le dossier suit son cours, avec un protocole de partenariat signé en 2010 entre l’investisseur et les communes, après deux ans d’âpres débats et de nouvelles municipalités en poste.
« Nous sommes quand même la seule station thermale de France à ne pas avoir de golf“ soulignait Jean-Pierre Bastiat, ancien capitaine de l’équipe de France et golfeur émérite. Un argument massue, tellement le golf et le thermalisme semblent faire bon ménage et de quoi s’interroger pour les Dacquois, fiers d’habiter dans ce qui est qualifié de « première destination thermale de France ».
Gabriel Bellocq, maire de Dax, a confirmé que le projet de golf devrait se concrétiser rapidement. Le projet prévoit la réalisation d’un parcours de 18 trous – dont le dessin serait confié à Jean Garaialde – sur des terrains situés sur Dax (10 trous), Tercis les Bains (2 trous) et Oeyreluy (6 trous). Il devrait comporter un club-house et des bâtiments de maintenance, associé à un programme immobilier.
Soucieuse de respecter ses engagements en matière d’environnement et plus particulièrement concernant l’Agenda 21 qu’elle a mis en place, la Ville de Dax mettra tout en œuvre pour être en mesure d’approvisionner le golf en eau retraitée, conformément à la réglementation relative à la réutilisation des eaux usées et notamment les recommandations de l’AFSSA de novembre 2008 afin d’assurer l’irrigation des espaces ouverts au public.
Jean-Luc DUCLOS