La relation entre les Jeux olympiques (JO) et le golf a toujours été très distante, et jamais passionnelle, plombée par le désintérêt historique du mouvement olympique envers l’univers de la petite balle blanche. Au programme des Jeux au début du XXe siècle, de 1900 à 1904, le golf a ensuite disparu des radars pendant cent douze ans, avant de faire son retour lors des JO de Rio, au Brésil, en 2016. Sans pour autant susciter une adhésion immédiate des meilleurs golfeurs internationaux. Au Brésil, douze des vingt meilleurs joueurs mondiaux n’avaient pas répondu présent. L’effervescence olympique ne règne pas sur la discipline. Une situation renforcée par l’absence de résultats des Tricolores sur ce rendez-vous. La France n’a jamais décroché un podium aux JO. Au mieux, une 21e place signée Grégory Bourdy à Rio, puis, respectivement, les 35e et 45e positions de Romain Langasque et Antoine Rozner à Tokyo. Mais les temps ont changé avec l’avènement en cette année olympique de Céline Boutier et Matthieu Pavon, classés respectivement dans les vingt premiers golfeurs mondiaux et du 1er au 10 août, au Golf National, on peut espérer une ou deux médailles dans l’épreuve olympique qui fait de nouveau partie du patrimoine sportif de la discipline.